Le CNES, en collaboration avec la société PrintSky, a imprimé en 3D un disque de turbine de la prochaine fusée Ariane.
Pour le secteur spatial, la fabrication additive apporte un avantage essentiel, celui d’économiser au maximum la charge utile dans les engins spatiaux. La technologie joue donc un rôle crucial dans l'avenir de cette industrie. Le CNES utilise la fabrication additive depuis près de 10 ans pour optimiser ses moteurs de fusées. Le centre spatial a notamment participé au développement du moteur Prometheus dont le générateur de gaz a été imprimé en 3D.
Le CNES a collaboré avec PrintSky, une coentreprise entre Sogeclair Aérospace et AddUp, pour imprimer un disque de turbine avec une ossature en structure lattice. La technologie LBM (Laser Beam Melting), similaire au procédé DMLS (Direct Metal Laser Sintering), a offert au centre spatial la possibilité de fabriquer cette pièce en inconel, un superalliage à base de nickel, de chrome, de fer, de magnésium ou encore de titane. Ce matériau est l'un des plus utilisé pour des applications aérospatiales, notamment pour sa résistance aux conditions extrêmes. Les tests mécaniques et de rotation à haute vitesse de ce disque devraient être réalisés dans les semaines à venir.