À l’heure où des sociétés comme XtreeE ou Batiprint 3D impriment des bâtiments, l’entreprise Nanofabrica s’est spécialisée dans la micro-impression 3D. Elle a développé son système de fabrication additive, la Tera 250 et rend la production de micro-pièces de plus en plus précise. Voici deux exemples qui montrent comment la société israélienne développe la micro-impression 3D.
Un micro rotor imprimé en 3D

Ce rotor permet de d’augmenter la pression et le débit d’écoulement d’un fluide. Elle mesure 5.66 x 5.66 x 2.87 mm et est utilisée dans des systèmes micro-électroniques-mécaniques et micro-mécanismes industriels. Sa modélisation contient des géométries complexes et des angles extrêmement pointus qui rendent difficiles sa production avec les outils de fabrication traditionnels. L’avantage de la fabrication additive est de permettre une grande production de cette pièce pour un moindre coût comparé aux méthodes de fabrication classiques. Elle offre également une personnalisation pratiquement sans limite de la pièce.
Un connecteur de fibre optique en fabrication additive

Cette pièce est un connecteur de fibre optique utilisé pour coupler deux fibres optiques ensemble. Elle mesure 9.0 x 6.0 x 6.0 mm et doit accueillir des fibres optiques de 205 microns de diamètre. Elle est compliquée à fabriquer à cause de ses nombreuses courbes, cavités et canaux. La fabrication additive permet de réduire les coûts de fabrication en économisant de la main d’œuvre et de la matière première. Ces pièces ont été réalisées sur la Tera 205 de Nanofabrica.
« Nous sommes ravis de pouvoir publier les détails de certains des succès que nous avons obtenus grâce à notre technologie d'impression 3D. Ce n'est que grâce à la combinaison unique chez Nanofabrica de matériels, logiciels et innovations que nous pouvons affirmer que la Tera 250 est la première machine d'impression 3D à pouvoir non seulement atteindre une telle précision et exactitude, mais à pouvoir le faire tout en étant commercialement viable en termes de vitesse et de coût de production », a expliqué Avi Cohen, vice-président directeur des ventes mondiales chez Nanofabrica.
La Tera 250

Nanofabrica a pris le pari de permettre aux industriels et modélisateurs 3D de construire des pièces aux géométries complexes en très petite dimension à travers la création de sa Tera 250. Ce système d’impression dispose d’un volume d’impression de 50 x 50 x 100 mm. Elle utilise le procédé de fabrication additive (DLP) qui est complété avec l’utilisation de lentilles adaptées pour la micro-impression. Cette technologie que le fabricant appelle “Micro DLP” est accompagné d’une multitude de capteurs qui contrôlent l’impression et permettent d’assurer une qualité d’impression en restant un moyen de production rentable. La Tera 250 est donc spécialisé dans la production de micro-pièces en petite ou grande série.